Contrôler sa consommation de papier toilette, se laver les dents sans dentifrice ou utiliser des mouchoirs en guise de protection menstruelle... Les stratégies de contournement sont nombreuses pour s'en sortir. Une situation difficile qui dégrade l'estime de soi et l'inclusion sociale.
Un phénomène encore plus alarmant pour les plus défavorisées : les bénéficiaires d'associations sont deux fois plus à se priver de ces produits essentiels.
Et parmi les plus touchés, les parents de jeunes enfants, les femmes et les jeunes :
· De plus en plus nombreux à faire face à la précarité hygiénique, le sentiment de malaise et d’exclusion qu’elle génère chez les jeunes est exacerbé.
· Pour les parents, l’accès à des couches pour leurs enfants se révèle un véritable problème.
4 millions de femmes et de filles sont confrontées à la précarité menstruelle, dont 2,8 millions de façon régulière.
* étude de l'association Dons Solidaire
